Afin de poursuivre sur le thème de la souffrance, le pasteur Charles NICOLAS médite sur deux passages de la Bible, le Psaume 13 et 2 Corinthiens 4 v 7 à 9.
Jusqu’à quand, Eternel! m’oublieras-tu sans cesse?
Jusqu’à quand me cacheras-tu ta face?
Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme,
Et chaque jour des chagrins dans mon cœur?
Jusqu’à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi?
Regarde, réponds-moi, Eternel, mon Dieu! (Psaume 13 v 2 à 4).
Un chrétien peut passer par des moments difficiles. Le piège de la souffrance, c’est d’écouter cette voix qui te dit : “Il n’y a que toi qui souffres !”
C’est un mensonge qui nous isole.
Moi, j’ai confiance en ta bonté,
J’ai de l’allégresse dans le cœur, à cause de ton salut;
Je chante à l’Eternel, car il m’a fait du bien (Psaume 13 v 6).
Le même qui dit : ” Jusqu’à quand ?” dans ce Psaume, va chanter sa confiance ! Ce mélange de joie et de tristesse n’est pas une erreur. C’est la confiance en notre Dieu et en Jésus qui a traversé les mêmes souffrances.
Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera! (Mathieu 5 v 4).
Jésus comme un homme de souffrance (Esaïe 53 v 3) dira : “ma joie est parfaite.” (Jean 15 v 11).
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; (2 Corinthiens 4 v 7 à 9).
Un vase de terre est caractérisé par la fragilité. Inversement, la puissance, c’est Dieu (2 Corinthiens 4 v 4).
Ne pas rester un enfant, nous devons apprendre des circonstances de la vie. Jésus a appris par les choses qu’il a soufferte (Hébreux 5 v 8). L’apôtre Paul disait : “Quand je suis faible, alors je suis fort !” (2 Corinthiens 12 v 10).
“Dans la détresse, mais pas dans le désespoir”. Une image pour nous faire comprendre : “La détresse, c’est un peu comme l’ombre, le désespoir, c’est la nuit totale”.
Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles (2 Corinthiens 4 v 17 – 18).
Nous voyons les choses passagères.
Nous regardons aux choses invisibles parce qu’elles sont éternelles !
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