Oui chers amis, une année passe et l’autre suit,

Il y a des enfants qui naissent,

Et d’autres qui pleurent dans la nuit.

Il y a tous ceux qu’on chérit autour de nous,

Mais aussi ceux qu’on délaisse…

Il y a ceux qui marchent pieds nus dans la boue,

Mais aussi ceux qui marchent vers le ciel

Et qui connaissent la douceur du miel.

Il y a des enfants qui ont entre les mains, des jeux de guerre,

Où la violence par derrière, laisse dans leur cœur un goût amer…

Mais il y a aussi l’enfant innocent

Qu’on oblige à faire la vraie guerre, 

Sans savoir combien précieuse est sa vie…

Il a dans sa main la couleur du sang,

Et même si sa bouche semble sourire,

Ses yeux restent remplis de tristesse.

Il vit et tremble, sans espoir…

La peur et l’angoisse sont son seul avenir

Son petit cœur, malade, gémit

D’être prisonnier de faux amis.

Mais il y a aussi l’enfant qui s’ennuie,

L’enfant mal aimé, qui par jeu,

Avec des mots et avec ses yeux,

Rejette sur les âmes son mal être

Et détruit autour de lui la confiance et la joie.

Est-ce vengeance, peur ou effroi ?

Mais il y a aussi l’enfant africain

Il est tout seul, petit orphelin,

Rendu tel par des adultes assoiffés, possédés,

Avec ses grands yeux noirs tout mouillés,

Ne sait où se tourner, pour attraper une main

Qui le guidera sur son chemin…

Oui, chaque enfant a le droit de rire,

Oui, chaque enfant mérite d’être aimé,

Chaque enfant a besoin de tendresse,

Chaque petit cœur qui bat appartient à notre créateur.

Pour eux,

Elevons nos mains, implorons de tout notre cœur,

Notre Dieu si grand et si puissant, notre grand Dieu d’amour.

Renée